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Quels critères pour une nouvelle Terre ?

  • Yann E.
  • 5 juil. 2017
  • 3 min de lecture

Le lundi 19 juin, lors de sa conférence de presse, la NASA a officiellement dévoilé de nouvelles découvertes, notamment l'existence d'exoplanètes non répertoriées : des résultats prometteurs, obtenus grâce au satellite Kepler, ont été présentés au grand public.

Et non, ce n'est pas la Terre dont il s'agit sur cette photo, mais Kepler-186f, la première exoplanète à avoir été découverte qui pourrait abriter la vie extraterrestre


Lancé en mars 2009, Kepler est un télescope spatial développé par l'agence spatiale américaine, envoyé en orbite pour détecter et répertorier des exoplanètes. Il y a deux semaines, la NASA a ainsi exposé l'existence de 219 nouvelles planètes extrasolaires, dont 10 jugées similaires à la Terre. Ces planètes, situées en dehors de notre système solaire s'avèrent donc semblables à notre globe terrestre. Afin de vérifier cette hypothèse de « nouvelles Terres », les astronomes et astrophysiciens étudient ces exoplanètes selon plusieurs critères bien précis.


Les premières circonstance capitales, nécessaires à la vie sont la présence d'eau et de matière organique sur une planète tellurique, c'est à dire essentiellement composée de roches et de métal. Cependant, ces trois éléments ne suffisent pas à définir une exoplanète comme étant habitable. L'eau seule dépend notamment de nombreuses conditions. La présence d'eau sous l'état liquide nécessite une température équilibrée ne subissant pas de variations considérables. La chaleur est déterminée par la distance entre l'exoplanète et son étoile, et de la puissance de cette dernière. Ainsi, les 10 exoplanètes découvertes par Kepler et retenues par la NASA ont été localisées en zone habitable, possédant une distance planète-étoile similaire à la Terre. La protection par rapport à l'étoile est essentielle et se traduit par la présence d'une atmosphère, dont la composition chimique doit être équilibrée, sous risque de surplus de CO² causant un air irrespirable. Une gravité adéquate constitue également un critère important, tout comme la présence d'un satellite (de taille semblable à la Lune) en orbite autour de l'exoplanète, pour la formation de marées, déplacements d'océans qui régulent la température à la surface du globe.


« On trouve souvent près ce qu'on cherche bien loin » - Louis-François Faur


La vie sur Mars constitue une hypothèse importante de nos jours. Formulée en raison des similitudes et de la proximité de la planète par rapport à la Terre, cette théorie date de la seconde moitié du 19ème siècle. De récentes analyses confirment que notre planète voisine était un lieu tempéré il y a plusieurs milliards d'années. Depuis 2003, les deux robots mobiles de la mission MER (Mars Exploration Rover) étudient la géologie de la planète, et plus particulièrement le rôle de l'eau à travers l'histoire martienne. Mettre le cap sur Mars désigne le prochain objectif de la politique spatiale européenne.


Le projet privé Mars One, ayant pour but d'édifier une base permanente sur la planète rouge, recrute actuellement les 24 élus parmi 100 candidats présents dès 2012, lorsqu'ils étaient encore 200 000 volontaires. Le spationaute français Thomas Pesquet, de retour sur Terre seulement depuis un mois, se révèle très excité au sujet de la mission martienne et affirme le maintien de l'Europe dans les starting-blocks de la course vers la planète rouge. Le projet s'annonce pourtant international en raison de soucis financiers et techniques. De plus, il faudra encore patienter quelques années, 2030 selon Thomas : « Ce n'est pas si loin ».

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