top of page

Le PS en difficulté ; se relèvera-t-il comme il l’a déjà fait par le passé ?

  • Susie G.
  • 10 juil. 2017
  • 2 min de lecture


Des départs lourds de conséquence, des défaites électorales cuisantes, qu’adviendra-t-il du Parti Socialiste ? Explication en quelques chiffres…


6,36% des suffrages ont été obtenus par Benoît Hamon lors du premier tour des élections présidentielles. Le candidat arrive 5ème, avec le score le plus bas depuis la création du PS en 1969. Le parti est donc chassé de l’Elysée de façon relativement expéditive après le mandat de François Hollande, et doit être « refondu » selon les propos du candidat, de façon à refonder un PS du XXIème siècle.


6 : c’est le nombre de débâcles électorales successives essuyées par le Parti Socialiste. Des élections municipales aux législatives en passant par les sénatoriales, départementales, régionales et législatives, celui-ci recule et voit diminuer son électorat depuis 2014.


140 000 adhérents partis en 10 ans, une véritable hémorragie. De 260 000 militants encartés en 2007, le PS est passé à 120 000 fin 2016. En découlent de lourdes conséquences financières, dans la mesures où 17 euros par carte sont reversés au siège de la rue Solférino…


16 millions d’euros, voici la somme dont va devoir se passer le PS chaque année. Depuis 2012, il touchait environ 25 millions d’euros par an compte tenu du nombre de voix reçues au premier tour des législatives en 2012 et de ses sénateurs et députés. Cinq ans plus tard, c’est près de 3 fois moins : le parti à la rose perçoit moins de 9 millions d’euros par an. Il doit conséquemment se serrer la ceinture, et trouver des solutions pour renflouer ses caisses ! L’une d’entre elles serait une éventuelle vente du siège emblématique du Solférino.


3 départs marquants, ceux de Manuel Valls, Benoît Hamon et enfin la démission de Jean-Christophe Cambadélis. Le premier a rendu sa carte du Parti Socialiste pour rejoindre La République En Marche, le second pour fonder son propre mouvement : le mouvement du 1er juillet, qui a pour but de « reconstruire la gauche » (pour plus de précisions, se référer à l’article « Hamon, le changement c’est maintenant ! »). Quant au troisième, il a annoncé sa démission du poste de premier secrétaire suite aux législatives. En parlant de la refondation du PS, Jean-Christophe Cambadélis déclare : « il s’agit d’un immense défi, d’une tâche de longue haleine. J’y participe, avec humilité, mais je souhaite le faire en étant libre de ma parole. J’accompagnerai ce combat avec volonté, mais je ne le ferai pas en tant que premier secrétaire du PS. »


28 membres d’une direction collégiale provisoire le remplaceront à la tête du Parti Socialiste. Désignés ce samedi 8 juillet par le conseil national de ce dernier, ces 14 hommes et ces 14 femmes vont devoir lancer le grand chantier de la reconstruction d’un parti coincé entre la France Insoumise et La République En Marche, soumis à une crise identitaire entre hollandais, hamonistes et vallsistes. Une clarification de la ligne politique dudit parti est attendue, et une nouvelle façon de militer, pour s’ouvrir à un électorat plus large, doit être mise au point.

Malgré la déliquescence, le PS se donne les moyens d'une résurrection politique!

Comments


Autres articles qui pourraient vous plaire:
bottom of page