top of page

Un ex-président en dédicace à Metz!

  • Tristan G.
  • 1 juil. 2018
  • 3 min de lecture

"Rencontrer un président de la république, ce n'est pas tous les jours... quelle opportunité" me confiait un homme dans la file d'attente dans laquelle je me suis trouvé deux heures durant, en attendant le Président F. Hollande. Ce dernier se rendait en effet à la librairie Hisler-Even de Metz afin de dédicacer son livre "Les leçons du pouvoir" paru aux éditions Stock.


Moi-même grand amateur de politique, j'ai enfilé ma plus belle chemise et passé un coup de cirage sur mes chaussures dans l'optique de ma rencontre avec Mr. Hollande. Arrivé à 14h15 à la librairie, j'étais parmi ceux qui incarnent le cercle fermé des "adeptes" des rencontres avec les politiciens. Derrière moi, Chantal, habitant Metz, me racontait que "c'était un honneur" de rencontrer une telle personnalité, sachant qu'elle avait dévoré son livre. Chantal décrit l'ex-président comme quelqu'un d'avant tout "humain", qui a su répondre aux attentes nationales comme internationales, qui s'est toujours battu pour défendre les décisions de son quinquennat, marqué notamment par de terribles attentats islamistes.


Interviewé par un journaliste du Républicain Lorrain, je présentai "Les leçons du pouvoir" comme un livre avant tout complet. Complet non seulement parce que F. Hollande livre un bilan de son mandat, en acceptant les défaites et en soulignant les victoires. Complet aussi parce que pour des jeunes, comme moi, qui souhaitent avoir un avenir dans le milieu politique, ce livre donne de "véritables leçons" qui sont très inspirantes.

D'ailleurs, lors de mon bref entretien avec F. Hollande, il me glissa à l'oreille qu'il était fier que des lycéens de toute la France, socialistes ou non, prennent au sérieux ce livre qui "vous accompagnera dans votre cursus". Cette phrase m'a semblé très noble.

Je retiendrai aussi de cette rencontre le fait que le président évoque une filière "de grande qualité", qui était l'une des trois sections bi-nationales, la section AbiBac. Selon lui, ce sont des jeunes intéressés par l'Europe, par le monde qui permettront de faire avancer les choses. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus uniquement nous concentrer sur la France de l'intérieur. C'est son statut européen et international qui doit faire la différence pour assurer une certaine prospérité.


Aujourd'hui, je ressors construit de cette rencontre avec un homme d'une grande qualité. Le premier adjectif me venant à l'esprit après notre rencontre est "paternel". En effet, rien que par sa poignée de main, ni trop dure ni trop faible, on sent une certaine force mais aussi une forme de protection. Toujours posé et souriant, il m'a fait comprendre que ce ne sont pas les clivages politiques qui permettent d'avancer.

Je ne me présente pas comme étant politiquement orienté vers le socialisme, ou la gauche... mais j'ai compris que c'était la force des convictions et la capacité à rassembler qui était prépondérante en politique, et pas la couleur politique.

Lors d'une conférence au lycée Fabert, le médecin R. Pitti expliquait d'ailleurs que le XXIème siècle est "le temps de la collaboration" et non de la confrontation.


Je résumerai donc que cet entretien fut bref, mais fort, chaleureux et plein de bonnes idées. Mon seul regret est d'avoir vu des individus patientant dans la file d'attente pour voir le président par opportunisme mais sans véritable conviction. J'aurai profité avec plaisir de leur temps de parole pour discuter d'une manière plus approfondie avec ce grand monsieur.



















Bonne continuation!

Comments


Autres articles qui pourraient vous plaire:
bottom of page